Vous savez, cette fille qui arrive tous les jours au bureau en gear de course et en repart avec le même attirail ? Celle qui répond « présente ! » avec un enthousiasme contagieux et livre ses projets avec une énergie rare ? La personne qu’on regarde aller la bouche ouverte en se demandant : « Mais comment elle fait ? » Eh bien, c’est Anna, gestionnaire marketing et comm tout-terrain, batterie Duracell longue durée et amoureuse du vin vrai fait par des humains vrais. Histoire qu’elle nous enseigne tous ses secrets, on s’est assis au milieu du skate park avec elle et on a ouvert une bouteille de
de .En ces temps de retour en classe, de reprise de la routine et de début d’automne, comment tu vas, Anna ?
Ça va bien ! Il y a de ces moments dans l’année qui sont l’occasion de faire un reset, un temps pour faire la part des choses et aligner ses priorités de vie. J’aime beaucoup faire ce genre d’introspection.
T'étais comme ça petite, excitée de retourner sur les bancs d'école ?
Mets-en ! J’avais des nouvelles chaussures, des nouveaux cahiers… Des nouveaux amis, des nouveaux défis ! C’est encore ça qui me stimule aujourd’hui et je ne parle pas des souliers. Quand de nouveaux challenges se pointent à l’horizon, ma première pensée c’est : « Cool ! » Je vois ça comme une occasion de me surpasser.
Il est où, pour toi, le plaisir dans le dépassement ? Et sincèrement, est-ce que c’est agréable à toutes les étapes ?
Il faut que le processus soit le l’fun, sinon ça vaut pas la peine. On peut faire une analogie avec le sport si tu veux. C’est quand tu sors de ta zone de confort que tu deviens plus fort, que tu t’améliores. Il faut pas que ça fasse mal, mais ça peut être inconfortable. C’est la même chose dans des processus professionnels ou parentaux. Quand c’est difficile, quand tu reçois du feedback négatif, c’est toujours une occasion de devenir une meilleure personne, une meilleure collègue, un meilleur parent. Je dis ça maintenant parce que j’ai 36 ans et, honnêtement, ça n’a pas toujours été comme ça. J’veux dire, je me suis brûlée à essayer de me dépasser. Il a fallu que j’apprenne à m’écouter.
C’est un doux mélange de l’arrivée d’un deuxième enfant, la pandémie et les heures à méditer en courant qui m’ont fait prendre la pleine mesure du temps qui passe et qui ne reviendra pas. Faut savourer.
Et maintenant, c’est quoi ton secret pour jongler avec beaucoup de balles sans t’épuiser ?
J’apprends à être dans le moment présent, à me concentrer sur la tâche à accomplir et à y prendre plaisir. J’ai toujours été super bonne pour imaginer, me projeter. Mais une fois que le moment tant attendu arrivait, je pensais déjà à la prochaine étape. J’ai réalisé que je passais à côté d’un paquet d’affaires. Ça marchait, je livrais, mais le processus n’avait pas toujours de sens. J’arrive à ce sweet spot dans ma vie où je suis plus dans la conscience. C’est un doux mélange de l’arrivée d’un deuxième enfant, la pandémie et les heures à méditer en courant qui m’ont fait prendre la pleine mesure du temps qui passe et qui ne reviendra pas. Faut savourer.
Parlant de savourer, comment tu conjugues plaisir et discipline, vin et course à pied ?
D’abord, pour moi, ce n’est pas antinomique. Tu sais, la routine, c’est l’fun pour les enfants parce que ça leur donne un cadre dans lequel s’épanouir. Même chose avec la créativité : créer dans la contrainte, ça fait jaillir les idées. La discipline, ça fait en sorte que tu sais que certaines cases vont être cochées sur ta to do : tu peux jouer avec le reste de la feuille ! J’ai l’air rigide parce que je ne bois pas beaucoup dans la vie, mais faut savoir qu’à chaque fois que j’ouvre une bouteille, je savoure vraiment le moment et je prends un immense plaisir à déguster, surtout quand le vin est fait par des humains merveilleux.
Et pourquoi on boit du Martha Stoumen cet après-midi ?
Parce que c’est une fille qui jongle avec beaucoup de balles elle aussi ! Elle a un projet vraiment rassembleur, militant, artistique… très complet ! J’ai eu la chance de la rencontrer en Californie et de voir à quel point elle est une actrice de changement dans son milieu. Elle m’inspire beaucoup dans sa façon d’être une leader positive dans le monde du vin. C’est une superwoman humble et authentique. Un jour, je serai comme .
Et pourquoi Post Flirtation ?
C’est un vin me parle beaucoup. Déjà, si on prend l’étiquette, c’est le chum de Martha qui a dessiné ça sur une serviette de papier après un date au restaurant. C’est naïf et en même temps, tellement beau ! Elle a encapsulé un moment, quelque chose de riche. C’est très tendre et edgy en même temps. Et c’est exactement ça qui se passe dans la bouteille : c’est un vin amoureux, pas compliqué et qui fait juste plaisir à boire.