Lieux communs, c’était l’idée inédite de créer le tout premier chai urbain.
C’était aussi l’absence totale d’idées préconçues. Les gars allaient acheter du raisin de petits vignobles québécois et ontariens. Ils allaient cultiver leurs vignes à Oka en suivant les principes de l’agriculture régénératrice. Ils se demandaient entre autres si, en éclatant certaines règles du travail au chai, ils pouvaient atteindre l’esthétique qu’ils visaient avec des hybrides.
Ils se posaient ces questions et bien d’autres. Ils voulaient savoir ce que goûte un vin fait à partir de vignes plantées sur une ancienne terre à tabac de Lanoraie ou sur le mont Yamaska.
Ils ont fait des essais, des erreurs et aujourd’hui, produisent des quilles qui étonnent et ravissent. Et puis chez Lieux communs, pas de hiérarchie entre le prêt-à-boire et le vin. On se permet des pressurages courts sur des rouges, de longues macérations sur des blancs, des mélanges des genres… et de fruits et de fleurs. On explore et on trouve. Les seules lignes directrices sont les valeurs profondes du collectif : travailler dans une idée de proximité, de pérennité et de durabilité.