Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Eduardo Torres Acosta cultive une ardente passion pour le terroir volcanique. C’est que le jeune vigneron, né aux îles Canaries (qui sont d’origine volcanique), a choisi l’Etna comme terroir de prédilection.
Torres a fait ses premières armes viticoles sur l'île de Tenerife. Son grand-père et son père (facteur de métier) y cultivaient une petite parcelle et faisaient leur vin de manière traditionnelle. En 2012, après des études en œnologie, Eduardo a posé ses pénates en Sicile. L’azienda où il a fait son stage était nulle que celle d’. C’est ensuite à l’Azienda Passopisciaro — ces pionniers de la nouvelle vague de producteurs de l’Etna — qu’il a obtenu un poste.
Tout porte à croire que le coup de foudre entre le volcan sicilien et le Tinerfeños fut réciproque, parce que Torres a tôt fait de louer de belles parcelles sur l’Etna pour faire ses propres cuvées. Bien qu’il ait signé son premier millésime en 2014, les raisins furent vinifiés au domaine d’ à Vittoria jusqu’en 2017. Depuis, il s’est installé dans une petite cave etnéenne, ce qui lui permet plus de contrôle et de liberté.
Sur le versant nord du Mongibello, Eduardo cultive des variétés de cépages rouges et blancs tels le nerello mascalese, la minella et le carricante. Il a également mis la patte sur de précieuses parcelles de très vieilles vignes, notamment à Pirrera, une ancienne carrière de pierres volcaniques.
À la cave comme au champ, il travaille naturellement. Les fermentations spontanées en cuves béton précèdent l’élevage et la mise en bouteille sans filtration ni collage. Au final, les vins sont l’admirable reflet de la puissance de l’Etna, de la profondeur des terroirs volcaniques et de l’élégant travail d’Eduardo.
