UNE BOUTEILLE AVEC
22 juin 2022
CLAUDIA CICIGOI
« Pour être heureux au boulot, il faut sentir que nos valeurs sont en harmonie avec celles de l’entreprise pour laquelle on travaille. Il faut pouvoir être vrais. »
Emilie Villeneuve
CLAUDIA CICIGOI

Quand une entreprise se targue d’être « vraie » et « bienveillante », il faut que les bottines suivent les babines. Chez œnopole, ce sont ces principes qui entre autres guident le choix des vignerons avec lesquels on travaille. Ça oriente aussi la manière de vivre le travail au quotidien. Et pour que l’indice du bonheur reste au-dessus du niveau acceptable décrété par tous, il faut veiller au grain sur le bien-être des troupes. C’est le rôle de Claudia Cicigoi, la zia adorée de l’agence. On a bu un verre avec elle à l’ombre des pins par un beau lundi après-midi. Just because.

Qu’est-ce qu’on boit, Claudia ?
La cuvée La Châtelaine du Domaine de la Cadette, en Bourgogne. Ce domaine, c’est mon premier contact avec œnopole alors que je ne travaillais pas encore à l’agence. C’est un ami qui m’a fait découvrir ça, sur la terrasse de son appartement. Un moment magique qui m’a orienté vers les vins vivants.

… Et vers œnopole ?
En fait, c’est le même ami qui m’a parlé d’un poste ouvert à l’agence. À l’entrevue, j’ai eu une révélation. Ça m’a paru clair que j’étais face à des humains qui ne faisaient pas dans la hiérarchie, des gens transparents et à l’écoute. Ça changeait du milieu professionnel d’où je venais, avec ses centaines d’employés et ses multiples paliers décisionnels. Je suis devenue la sixième employée de l’agence.

Ton rôle a évolué au fil du temps. Tu as d’abord travaillé directement avec les vignerons pour la planification des commandes. Comment t’es-tu retrouvée responsable des ressources humaines ?
Ces dernières années, la famille s’est agrandie. Le risque, dans les petites entreprises, c’est que la gestion des ressources humaines soit répartie dans les tâches de plusieurs personnes et que ça finisse par tomber dans les craques. La migration s’est faite naturellement pour moi et, aujourd’hui, j’occupe ce que j’appelle « le bureau du bonheur ». Je suis là pour faire en sorte que tout le monde ait les meilleures conditions pour être bien au travail.

On s’est assis ensemble plusieurs fois au cours de la dernière année pour trouver un terrain commun et décider de ce dont on avait envie comme cadre de travail.

C’est quoi, la qualité de vie au travail et comment on arrive à réunir des conditions qui sont favorables pour tous ?
À la base, je pense que, pour être heureux.se au boulot, il faut sentir qu’on fait une différence, que nos valeurs sont en harmonie avec celles de l’entreprise pour laquelle on travaille. Il faut pouvoir être vrais. Mais la qualité de vie au bureau, ça peut en effet sembler difficile à cerner. Chez œnopole, on s’est assis ensemble plusieurs fois au cours de la dernière année pour trouver un terrain commun et décider de ce dont on avait envie comme cadre de travail au sortir de la pandémie. De manière générale, il a beaucoup été question d’équilibre et de flexibilité.

Ce sont des beaux principes. Mais comment ça peut fonctionner, au quotidien, un bureau où on prône l’équilibre et la flexibilité ?
L’ingrédient le plus important, c’est ce dont on a parlé au début : la transparence. Je le disais, le style de gestion chez œnopole n’est vraiment pas hiérarchique. On a tous voix au chapitre et ça vient aussi avec la responsabilité de chacun de pratiquer la rétroaction. Ça veut dire d’évaluer notre travail et celui de notre équipe sur une base régulière et de communiquer avec une intention positive les bons coups et les moins bons coups.

Ok, et pour les perfectionnistes dans la salle, comment on fait pour toujours vouloir faire mieux sans se brûler ?
Il faut d’abord savoir que c’est la dernière chose que n’importe qui voudrait dans l’entreprise. Être débordés et fatigués, ce n’est pas perçu comme étant normal ou positif chez nous. L’idée, c’est de prendre le temps d’en discuter quand tout va trop vite, d’éviter d’accumuler du stress et de prendre des congés ponctuels et des vacances régulièrement au cours de l’année. Et puis deux fois par an, on ferme tout simplement le bureau pour mieux recharger les batteries : aux fêtes et entre la Saint-Jean et le 1er juillet pour commencer l’été en beauté.

Merci, zia. Santé, et bonnes vacances !

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