Le territoire nantais, en Loire, fait partie des régions viticoles les plus industrialisées de France. Heureusement, il existe de merveilleuses exceptions, dont le domaine d’Éric Chevalier.
Après une décennie à travailler pour un négociant de fruits à Touraine, Éric a décidé de retourner dans sa ville natale de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (au sud-ouest de Nantes). L’attendait là le domaine familial de l’Aujardière que n’exploitait plus son père depuis quelque temps. Le vignoble était laissé à lui-même, les vignes devant être arrachées et replantées. Bien que la somme de travail fut colossale, Éric a inscrit en 2006 une quatrième génération de Chevalier au registre des vignerons de la région.
Deux ans plus tard, sa sœur Gaëlle a rejoint les rangs et aujourd’hui, c’est sur quelques 29 hectares de vignes qu’ils cultivent essentiellement melon de bourgogne, pinot noir et l’indigène fié gris. Achevé en 2020, le processus de conversion en agriculture biologique de l’entièreté du domaine fait l’objet d’une grande fierté pour les Chevalier qui cherchent à faire des vins sains, légers, salins, qui parlent sans filtre de leurs origines.